Robert CASANOVAS
2006-04-23 08:46:03 UTC
Hommes & stratégies
Vent en poupe pour Robert CASANOVAS, célèbre juriste catalan
Déjà à l'âge de 18 ans il défrayait la chronique locale et commençait à
établir sa solide réputation de juriste et de procédurier hors pair. C'est
en effet alors qu'il commençait à peine ses études de droit que Robert
CASANOVAS se distinguait en faisant un procès au président de son université
avec qui il avait eu maille à partir en plein amphithéâtre. Après sa
maîtrise de droit obtenue avec mention, il poursuivra de brillantes études
de troisième cycle en droit européen jusqu'à l'obtention d'un doctorat en
droit international. Entre temps, spécialiste du contentieux administratif,
il sera à l'origine de plusieurs centaines de procédures, la plupart du
temps couronnées de succès, dans les domaines les plus divers, allant jusqu'à
s'attaquer aux plus hautes autorités de l'Etat. Auteur d'un ouvrage remarqué
sur l'affaire de l'Observatoire impliquant l'ancien président François
MITTERRAND dans un attentat simulé, il préfèrera à la robe d'avocat l'uniforme
de capitaine professionnel de sapeurs-pompiers à l'issue d'un très sélectif
concours sur titres. Quelques années plus tard, après s'être assagi, il
rentrera dans le rang et obtiendra son détachement puis son intégration en
tant que professeur d'économie-gestion. Récemment consacré expert auprès de
la Commission de l'Union Européenne et auprès de l'Organisation des Nations
Unies, nommé Président du Comité Européen d'Intelligence Economique, ce
juriste distingué a fait une entrée remarquée dans le petit cercle des
économistes qui comptent au niveau national.
Très introduit dans les sphères maçonniques puisqu'il a lui-même été initié
comme franc-maçon au Grand-Orient de France ( Loge l'Athénée Social à
Perpignan ), Robert CASANOVAS, aujourd'hui âgé de 47 ans, est très écouté
dans les milieux de la banque d'affaires pour lesquels il consulte
régulièrement. Il faut dire qu'il a lui-même connu des succès fulgurants
sur le plan financier grâce à ses talents d'économiste et d'analyste
boursier. Imposé à l'ISF, propriétaire d'une magnifique villa dans les
Pyrénées-Orientales, roulant en jaguar dernier modèle, Robert CASANOVAS a le
vent en poupe. Il aime cependant à rappeler ses origines sociales modestes.
Interview.
Investir : Vous êtes à la fois fonctionnaire de l'Etat comme enseignant et
milliardaire, n'est ce pas quelque part une contradiction ?
RC : Pas du tout. Vous savez l'argent, ça va, ça vient. Je n'ai pas été
toujours fortuné, loin de là. Je suis issu d'une famille aux origines très
modestes. Mon arrière grand-père maternel était ouvrier agricole. Il est
mort au champ d'honneur à Verdun, laissant derrière lui neuf orphelins. Le
nom de mon grand-père paternel, lui aussi petit paysan, figure sur le
momument des soldats morts pour la France pendant la seconde guerre
mondiale. Mon père, pupille de la nation à l'âge de sept ans, a fait les
enfants de troupe avant de s'engager comme mousse dans la marine nationale,
puis de rentrer dans la police comme simple gardien de la paix. Décoré de la
médaille du courage et du dévouement à la suite d'actes de bravoure dans l'exercice
de ses fonctions, il est décédé prématurément alors que j'avais seulement
seize ans. Orphelin à mon tour, j'ai fait mes études secondaires et
supérieures comme boursier. J'ai logé pendant des années dans une chambre de
cité universitaire de 9m² et je prenais tous mes repas à la cantine
universitaire. Je sais que je dois tout à l'école de la République.
Investir : Durant votre jeunesse vous vous êtes heurté aux autorités comme
contestataire multipliant les procédures dans les domaines les plus variés.
Aujourd'hui, vous conseillez les banques d'affaires. Là encore, n'y a t-il
pas quelque part un parcours contradictoire ?
RC : Décidément, vous voyez des contradictions partout ! Si à 18 ans on n'est
pas contestaire on ne l'est jamais. Tous ceux qui ont fait des choses
intéressantes dans leur vie se sont, un jour ou l'autre, opposés au système
avant d'être souvent récupérés par lui. Il est vrai que j'ai commencé ma vie
de jeune adulte en multipliant les actes de défiance vis-à-vis des autorités
publiques. Mais j'en ai payé le prix fort en étant marginalisé pendant des
années. Avec le temps, j'ai compris que le combat frontal ne menait à rien.
Investir : Aujourd'hui vous êtes enseignant. Est-ce une vocation ou une
provocation ?
RC : Si je voulais provoquer, je serais artiste dans le show business. Je
suis enseignant d'abord parce que cela me plait. J'adore enseigner le droit
et l'économie à mes élèves. Ils sont curieux et interrogateurs. Cette
vivacité est très tonifiante. Cela me ramène 30 ans en arrière, lorsque je
me posais les mêmes questions. C'est un métier formidable.
Investir: Comment conciliez-vous vos activités de consultant et d'expert
avec votre métier de professeur ?
RC : Il s'agit en fait d'activités complémentaires. L'enseignement implique
d'être en permanence à l'écoute de l'actualité, du monde des affaires, de l'économie...
En ce qui concerne mes activités de consultant, je conseille essentiellement
des amis que j'ai cotoyés dans la vie associative.
Investir: Vous voulez parler de la franc-maçonnerie ?
RC : Je ne fais pas mystère de mon engagement maçonnique au Grand Orient de
France.
Investir : Pouvez-vous nous en dire davantage ?
RC : La franc-maconnerie est une institution qui cultive non pas le secret
mais la discrétion. Je n'ai rien à ajouter sur ce plan là.
Investir : Comment avez-vous bâti votre fortune personnelle ?
RC : D'abord en économisant sou après sou. Puis en investissant
judicieusement mes économies en bourse. La clé de la réussite c'est la
rigueur dans la méthode et la technique. Et puis il y aussi l'intuition et
le facteur chance..
Investir : Quels sont vos projets à court terme ?
RC : Je suis en train de mettre en place un BTS Banque pour mes élèves. Je
travaille aussi sur un projet humanitaire avec la FAO, une organisation
intergouvernementale des Nations-Unies.
Propos recuillis par Jérôme COULEAUD
Investir mensuel - avril 2006
Vent en poupe pour Robert CASANOVAS, célèbre juriste catalan
Déjà à l'âge de 18 ans il défrayait la chronique locale et commençait à
établir sa solide réputation de juriste et de procédurier hors pair. C'est
en effet alors qu'il commençait à peine ses études de droit que Robert
CASANOVAS se distinguait en faisant un procès au président de son université
avec qui il avait eu maille à partir en plein amphithéâtre. Après sa
maîtrise de droit obtenue avec mention, il poursuivra de brillantes études
de troisième cycle en droit européen jusqu'à l'obtention d'un doctorat en
droit international. Entre temps, spécialiste du contentieux administratif,
il sera à l'origine de plusieurs centaines de procédures, la plupart du
temps couronnées de succès, dans les domaines les plus divers, allant jusqu'à
s'attaquer aux plus hautes autorités de l'Etat. Auteur d'un ouvrage remarqué
sur l'affaire de l'Observatoire impliquant l'ancien président François
MITTERRAND dans un attentat simulé, il préfèrera à la robe d'avocat l'uniforme
de capitaine professionnel de sapeurs-pompiers à l'issue d'un très sélectif
concours sur titres. Quelques années plus tard, après s'être assagi, il
rentrera dans le rang et obtiendra son détachement puis son intégration en
tant que professeur d'économie-gestion. Récemment consacré expert auprès de
la Commission de l'Union Européenne et auprès de l'Organisation des Nations
Unies, nommé Président du Comité Européen d'Intelligence Economique, ce
juriste distingué a fait une entrée remarquée dans le petit cercle des
économistes qui comptent au niveau national.
Très introduit dans les sphères maçonniques puisqu'il a lui-même été initié
comme franc-maçon au Grand-Orient de France ( Loge l'Athénée Social à
Perpignan ), Robert CASANOVAS, aujourd'hui âgé de 47 ans, est très écouté
dans les milieux de la banque d'affaires pour lesquels il consulte
régulièrement. Il faut dire qu'il a lui-même connu des succès fulgurants
sur le plan financier grâce à ses talents d'économiste et d'analyste
boursier. Imposé à l'ISF, propriétaire d'une magnifique villa dans les
Pyrénées-Orientales, roulant en jaguar dernier modèle, Robert CASANOVAS a le
vent en poupe. Il aime cependant à rappeler ses origines sociales modestes.
Interview.
Investir : Vous êtes à la fois fonctionnaire de l'Etat comme enseignant et
milliardaire, n'est ce pas quelque part une contradiction ?
RC : Pas du tout. Vous savez l'argent, ça va, ça vient. Je n'ai pas été
toujours fortuné, loin de là. Je suis issu d'une famille aux origines très
modestes. Mon arrière grand-père maternel était ouvrier agricole. Il est
mort au champ d'honneur à Verdun, laissant derrière lui neuf orphelins. Le
nom de mon grand-père paternel, lui aussi petit paysan, figure sur le
momument des soldats morts pour la France pendant la seconde guerre
mondiale. Mon père, pupille de la nation à l'âge de sept ans, a fait les
enfants de troupe avant de s'engager comme mousse dans la marine nationale,
puis de rentrer dans la police comme simple gardien de la paix. Décoré de la
médaille du courage et du dévouement à la suite d'actes de bravoure dans l'exercice
de ses fonctions, il est décédé prématurément alors que j'avais seulement
seize ans. Orphelin à mon tour, j'ai fait mes études secondaires et
supérieures comme boursier. J'ai logé pendant des années dans une chambre de
cité universitaire de 9m² et je prenais tous mes repas à la cantine
universitaire. Je sais que je dois tout à l'école de la République.
Investir : Durant votre jeunesse vous vous êtes heurté aux autorités comme
contestataire multipliant les procédures dans les domaines les plus variés.
Aujourd'hui, vous conseillez les banques d'affaires. Là encore, n'y a t-il
pas quelque part un parcours contradictoire ?
RC : Décidément, vous voyez des contradictions partout ! Si à 18 ans on n'est
pas contestaire on ne l'est jamais. Tous ceux qui ont fait des choses
intéressantes dans leur vie se sont, un jour ou l'autre, opposés au système
avant d'être souvent récupérés par lui. Il est vrai que j'ai commencé ma vie
de jeune adulte en multipliant les actes de défiance vis-à-vis des autorités
publiques. Mais j'en ai payé le prix fort en étant marginalisé pendant des
années. Avec le temps, j'ai compris que le combat frontal ne menait à rien.
Investir : Aujourd'hui vous êtes enseignant. Est-ce une vocation ou une
provocation ?
RC : Si je voulais provoquer, je serais artiste dans le show business. Je
suis enseignant d'abord parce que cela me plait. J'adore enseigner le droit
et l'économie à mes élèves. Ils sont curieux et interrogateurs. Cette
vivacité est très tonifiante. Cela me ramène 30 ans en arrière, lorsque je
me posais les mêmes questions. C'est un métier formidable.
Investir: Comment conciliez-vous vos activités de consultant et d'expert
avec votre métier de professeur ?
RC : Il s'agit en fait d'activités complémentaires. L'enseignement implique
d'être en permanence à l'écoute de l'actualité, du monde des affaires, de l'économie...
En ce qui concerne mes activités de consultant, je conseille essentiellement
des amis que j'ai cotoyés dans la vie associative.
Investir: Vous voulez parler de la franc-maçonnerie ?
RC : Je ne fais pas mystère de mon engagement maçonnique au Grand Orient de
France.
Investir : Pouvez-vous nous en dire davantage ?
RC : La franc-maconnerie est une institution qui cultive non pas le secret
mais la discrétion. Je n'ai rien à ajouter sur ce plan là.
Investir : Comment avez-vous bâti votre fortune personnelle ?
RC : D'abord en économisant sou après sou. Puis en investissant
judicieusement mes économies en bourse. La clé de la réussite c'est la
rigueur dans la méthode et la technique. Et puis il y aussi l'intuition et
le facteur chance..
Investir : Quels sont vos projets à court terme ?
RC : Je suis en train de mettre en place un BTS Banque pour mes élèves. Je
travaille aussi sur un projet humanitaire avec la FAO, une organisation
intergouvernementale des Nations-Unies.
Propos recuillis par Jérôme COULEAUD
Investir mensuel - avril 2006